Sénégal, une nation de foot, sans infrastructures de qualité…(Mbaye GUÈYE, membre de la cellule de com. de la République des Valeurs).
9 janvier 2020Diass-Infos : Sénégal, une nation de foot, sans infrastructures de qualité..
Il y en a qui se doivent d’avoir honte que de vouloir recevoir ou féliciter le nouveau ballon d’or africain alors que leur pays ne peut même plus abriter un match de foot dans des structures sportives de niveau acceptable.
Dakar ne peut plus abriter une rencontre de football.
Appeler « le nouveau ballon d’or » et le féliciter revient encore à se verser de la saumure et frissonner de honte quand nous constatons qu’aucun stade de la capitale ne puisse héberger une rencontre à cause de leur niveau de délabrement avancé pour certains, de l’état de pitoyables ruines pour d’autres tandis que certains encore sont victimes de l’appétit gargantuesque de prévaricateurs qui les bradent en toute impunité et nous servant hélas de décideurs.
Ainsi, Léopold S. Senghor, Demba Diop et Iba Mar Diop ne représentent plus que l’ombre d’eux mêmes car certainement « très bien pris en charge » par les bons soins d’un certain plan SÉNÉGAL ÉMERGENT.
À côté, sur la corniche ouest de la capitale sénégalaise, s’érige et demeure en lambeaux ce qui reste du mythique stade Assane DIOUF, victime également de la boulimie foncière de prédateurs de temps modernes. Il fut vendu à des chinois, repris et finit dans des calculs litigieux qui marquent et signent certainement sa bradation définitive malgré les multiples marches de protestation des férus de foot des quartiers riverains.
Osons dire ce qu’il en est de notre football national qui est pris en otage par des personnes « inamovibles », scotchées à leurs privilèges et faisant de la fédération de football leur patrimoine attiré avec autant de campagnes terminées en queue de poisson qu’autant de défaites. Des présidents sans ambitions et des techniciens sortis dont on ne sait de quelles écoles de football, raclant les plateaux télévisés et radiophoniques et débitant après chaque retour de campagne sans gloire des explications qui ne puissent ni tenir sur un fil de rasoir.
Des sangsues!
Si réellement le pilotage à vue et le saltimbanquisme rythment la gestion du foot national au point de précipiter la fermeture de nos stades pour manque de moyens d’entretien, qu’en est-il des sommes colossales d’argent reçues lors de la dernière coupe du monde en Russie?
C’est comme si le prix des valeureuses prestations des lions servirait de tong-tong à une bande de mafiosi du ballon rond.
À l’instar d’autres secteurs comme le Basketball et le handball, le football national brille et titube de sa très mauvaise gestion.
Mbaye GUÈYE, membre de la cellule de communication de la République des Valeurs