A quand le soulagement ?
22 février 2022Depuis quelques mois, les prix des denrées de première nécessité connaissent une hausse vertigineuse. Cette hausse éprouve lourdement le pouvoir d’achat des ménages qui ne savent plus à quel saint se fier.
Ces derniers mois, les Sénégalais sont très éprouvés par la hausse des denrées de première nécessité qu’a connue le pays. Même si le gouvernement avait pris au mois d’Août 2021 un certain nombre de mesures, notamment la réduction des taxes à l’importation, la question est toujours d’actualité.
Depuis quelques mois, les prix des denrées de première nécessité connaissent une hausse vertigineuse. Cette hausse éprouve lourdement le pouvoir d’achat des ménages qui ne savent plus à quel saint se fier.
Pourtant, depuis le mois d’août, les Sénégalais ne cessent de vivre cette conjoncture. Les associations de consommateurs ont toutes dénoncé cette flambée des prix qui, selon l’Etat, est due à des facteurs exogènes notamment la pandémie du coronavirus qui a favorisé le disfonctionnement des chaines d’approvisionnement. « Les pays d’importation ont restreint leurs exportations pour assurer leur approvisionnement domestique. Cette mesure a entraîné une baisse de l’offre de denrées de première nécessité et un renchérissement des prix à l’importation. Cette situation s’est traduite, entre autres, par une hausse généralisée de 15 à 20%, des prix des denrées de première nécessité comme le riz, l’huile et l’aliment de bétail dont la matière première (blé) est importée », avait expliqué la ministre du Commerce et des Pme Aminata Assome Diatta lors du Conseil national de la consommation qui s’était tenu le 31 août 2021.
Face à cette situation, le Président de la République Macky Sall avait pris des mesures qui allaient dans le sens du maintien du pouvoir d’achat des consommateurs. L’application de ces mesures n’est pas sans conséquences sur les recettes de l’Etat, car elle allait entrainer des pertes de l’ordre de 47 milliards de FCFA, selon le Ministre des Finances et du budget Abdoulaye Daouda Diallo.
Ces mesures sont la suspension de la taxe conjoncturelle à l’importation sur le sucre cristallisé importé, la réduction de la taxe d’ajustement à l’importation sur les huiles brutes qui passe de 10 à 5 %, le maintien de la Tva à 0% sur le riz, la suspension des droits de douanes sur le blé, l’application d’un taux de Tva de 0% sur la farine de blé et le rétablissement des stades commerce. Quelques mois après l’adoption de ces mesures, le problème reste entier. On constate que les prix des denrées de grande consommation, notamment le sucre, le riz et l’huile ne cessent de grimper du jour au lendemain. Cette situation suscite le désarroi chez les ménages sénégalais qui ont du mal à joindre les deux bouts.
Toutefois, l’espoir peut être nourri par cette sortie du Ministre des Finances et du budget Abdoulaye Daouda Diallo, en marge des négociations avec les syndicats d’enseignants, annonçant la volonté du gouvernement de ramener à la baisse les prix des denrées alimentaires qui ont connu une hausse. Attendons de voir.
Dakarmatin