cet événement qui a monopolisé l’actualité ces dernières années au Senegal “sweet beauté “
Plusieurs concitoyens demandent des comptes sur les conditions de la mort de ces jeunes manifestants et les conditions de détention de certains jeunes dans les prisons.
#Diass_infos revient sur ces événements d’actualité, qui ont bousculé ces dernières semaines au Senegal.
Une enquête de France 24, du monde et de la plus part des médias occidentaux a montré des hommes aux cotés des forces de défenses et de sécurité du Senegal relayée sur les réseaux sociaux, des videos de scènes laisserai croire que ces hommes sont de connivence.
En plus des scènes de pillages de biens publics et appartenant a autrui le plus intrigant reste l’incendie de la bibliothèque et des archives de l’université cheikh ante diop.
A l’origine c’est une affaire privé qui a pris l’allure d’une affaire politique au vu de la carrure de l’accusé qui entre temps devenu le numéro un de l’opposition sénégalaise.
« Sweet Beauty » : Le salon qui a embrasé le Sénégal
Jusqu’au 3 février 2021, personne n’aurait pu deviner que les événements qui se seraient déroulés dans le salon « Sweet Beauty » , auraient pu déclencher les émeutes les plus violentes de l’histoire récente du Sénégal.
l’accusation de viol portée en février contre Ousmane Sonko, président du Parti patriote sénégalais pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), a conduit aux émeutes les plus violentes de la décennie, dans un pays en proie à une crise politique, économique et sociale. La plainte d’Adji Sarr, une femme âgée de 20 ans, qui travaillait comme masseuse au salon de beauté, déposée au parquet, a eu l’effet d’une bombe à Dakar.
Cette accusation à l’encontre de Sonko, candidat à la dernière élection présidentielle de 2019 lors de laquelle il est arrivé troisième avec 15 % des voix, et ayant d’ores et déjà annoncé et souligné à maintes reprises qu’il serait candidat en 2024, a bien sûr soulevé la question d’une éventuelle bataille politique derrière la bataille juridique.
Bien que Sonko ait réfuté les accusations, le processus judiciaire a officiellement commencé suite au dépôt de plainte de Sarr au bureau du procureur le 3 février 2021. L’immunité parlementaire de Sonko a également été levée lors de la session parlementaire du 26 février.
le mandat d’arrêt a allumé la mèche de la contestation
Cette détention à laquelle personne ne s’attendait, a déclenché des incidents violents rarement constatés dans l’histoire du Sénégal. Les partisans de Sonko, principalement des jeunes, dont de nombreux étudiants, se sont rassemblés dans plusieurs quartiers de la ville pour protester contre sa détention. Avec l’intervention de la police contre les manifestants, les affrontements entre les partisans de l’opposant et les forces de sécurité se sont poursuivis jusqu’à tard dans la journée ; Cependant, les violents incidents dont on se souviendra pendant de nombreuses années ont eu lieu le vendredi 5 mars..
la ministre des Affaires étrangères évoque les « puissances étrangères »
La libération de Sonko, le 8 mars, après son interrogatoire suite à l’accusation de viol, a permis de calmer la colère dans les rues de Dakar
Un remake de l’histoire
Le président macky sall avait à l’époque lors d’une de ses sorties dit je vous ai entendu et ces choses n’arriverons plus jamais, il faut trouver la réponse à la question concernant ce remake de l’histoire.
LES GRANDS REBONDISSEMENTS DE L’AFFAIRE SWEET BEAUTY
Évoquée devant la Chambre criminelle, mardi 23 mai 2023, l’affaire de «viol répété et menace de mort» présumée impliquant le leader de Pastef et maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, et qui ayant tenu en haleine l’opinion publique depuis mars 2021 pourrait se terminer sur un autre terrain. En effet, alors que cette audience est déjà fortement impactée par l’absence de débat contradictoire, du fait de l’absence du principal accusé et ses avocats mais aussi ceux de la défense de Ndèye Khady Ndiaye et la non-diffusion de vidéos de preuves que la partie civile disait détenir, le parquet a ouverte la voie à une requalification de l’infraction de viol présumé en corruption de la jeunesse.
Des violences ont éclaté jeudià1 juin à Dakar et au Sénégal après la condamnation de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, accusé de viols, à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », une peine qui compromet encore davantage sa candidature à la présidentielle de 2024.
Ousmane Sonko, adversaire le plus farouche du président Macky Sall, était absent au prononcé de l’arrêt, tout comme lors de son procès.
Mais, après deux ans d’une confrontation avec les autorités qui a tenu en haleine le pays, il peut désormais être arrêté « à tout moment », a dit à des journalistes le ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall.
Sans attendre une telle arrestation, les troubles redoutés avant le délibéré ont éclaté à Dakar et dans plusieurs villes.
L’université de Dakar a pris des airs de champ de bataille. Des groupes de jeunes ont affronté à coups de pierres les policiers en tenue antiémeutes ripostant à coups de gaz lacrymogènes. Plusieurs cars de la faculté de médecine, du département d’histoire et de la principale école de journalisme du pays ont été incendiés et des bureaux saccagés. Pires encore des archives de l’université datant de 1957 à nos jours ont étaient incendiés. Les cours ont été suspendus jusqu’à nouvel ordre.
Des groupes de jeunes ont attaqué des biens publics en plusieurs points de la capitale, brûlé des pneus et disposé des obstacles dans les rues.
Au moment du verdict, le président du parti Pastef-les Patriotes, arrivé troisième de la présidentielle de 2019, se trouvait chez lui à Dakar. Un important dispositif policier avait été établi dans le quartier. Les forces de sécurité ont repoussé, y compris par la force, toute tentative de l’approcher de la part de ses avocats ou de ses sympathisants.
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