Bon à Savoir « Tous ceux qui me verront le lundi et le vendredi entreront au Paradis » nous affirme Seydina Cheikh Ahmed Tidjani (ra)

Bon à Savoir « Tous ceux qui me verront le lundi et le vendredi entreront au Paradis » nous affirme Seydina Cheikh Ahmed Tidjani (ra)

5 mai 2019 0 Par khalil
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Diass-Infos : Seïdina Ahmed Tidjani (ra) reçut ce prodige (Karamat) et cette grâce immense qu’entreront au paradis ceux qui le verront ce jour-là, directement du Prophète (psl) et à l’état de veille en ces nobles termes :

« Par la Puissance de mon Seigneur ! Le lundi et le vendredi je ne te quitte pas un instant du Fajr au Maghreb et avec moi il y a 7 anges et tous ceux qui te verront durant ces deux jours, les 7 anges inscriront leurs noms sur un panneau en or et ils seront considérés alors comme des gens du Paradis et j’en serai témoin. Excède dans la prière sur moi pendant ces deux jours, chaque prière que tu prieras sur moi je l’entendrais et je te répondrais et il en ainsi pour chacune de tes œuvres qui me sont alors exposées, et que la Paix soit sur toi. »
Sache que lorsque Seïdina Ahmed Tidjani (rta) est parvenu à ce degré particulier dans l’amour du Prophète à son égard, il délaissa toute autre demande générale et particulière par la permission prophétique. En effet, à ses débuts ils écrivaient toutes ses requêtes pour Allah et son Prophète (psl) sur des livrets qu’ils remettaient ensuite entre les nobles mains du Messager d’Allah (psl). Puis lorsqu’il a atteint sa station, le Prophète (psl) lui dit : « Délaisse toutes tes requêtes » et il s’est alors conformé au commandement reçu, sachant qu’il a atteint bien plus en degré et en honneur que tout ce qu’il aurait pu demander.
Il est rapporté par ses compagnons ayant atteint l’ouverture que la particularité de ces deux jours, pour celui qui l’a vu, n’atteindra que ceux qui ont été devancés dans la Science d’Allah comme étant parmi les gens de la félicité, ce seront eux qui pourront le voir et le mécréant entre dans ce cadre. Ainsi il n’y a que celui qui doit finir dans le bonheur qui pourra le voir qui qu’il soit, si un mécréant le voit au cours d’un de ces deux jours c’est alors qu’il clôtura sa vie dans la foi.
Parmi ce qui illustre ce fait, il a été rapporté de l’élite des compagnons de Seïdina Ahmed Tidjani (rta) qu’un juif cousait un habit pour Seïdina, quelques compagnons se sont alors assis en sa présence et ils ont discuté entre eux au sujet de ce prodige. Le juif a entendu toute leur discussion sans qu’ils s’en rendent compte et il fit en sorte de terminer sa couture durant l’un des deux jours en question, le lundi ou le vendredi.
Ensuite, il demanda au responsable de pouvoir montrer lui-même à Seïdina (rta) son travail, lui évoquant qu’il désirait lui demander Dou’a. Le responsable se concerta avec Seïdina Ahmed Tidjani (rta) en lui exposant le désir du couturier et il accepta sa requête. L’homme entra donc et s’assit près de lui en posant longuement son regard sur son visage ensuite il lui dit : « Ô Sidi ! Voilà que j’ai regardé ton visage alors que nous sommes tel jour ! »
Seïdina Ahmed Tidjani (rta) invoqua pour lui et ils se séparèrent, le couturier retourna à sa vie puis après la mort de Seïdina (rta) il s’avéra qu’il s’est converti et qu’il est effectivement mort musulman. Ainsi, il ne faut point se méprendre en pensant que cela veut dire que le mécréant qui le verra ira obligatoirement au Paradis même en mourant mécréant.
Ce qui appuie la nécessité de croire en ce prodige, et de ne point s’y opposer afin de pouvoir en profiter est contenu dans le récit rapporté par l’auteur de Rimah : « Un sultan visita la tombe d’Abou Yazid Bistami (qu’Allah l’agrée) et demanda : « Y a-t-il quelqu’un qui a connu et rencontré Abou Yazid ? »
On lui désigna alors un homme âgé qui était présent non loin de là, le Sultan lui demanda : « As-tu entendu quelques-uns de ses propos ? » Il répondit : « Oui en effet, il a dit : « Celui qui m’a vu, le feu ne le touchera pas.» » Le Sultan fut étonné et lui dit : « Comment Abou Yazid a pu dire cela alors qu’Abou Jahal a vu le Prophète (psl) et pourtant le feu le brûlera ? »
Ce cheikh expliqua au sultan : « Abou Jahal n’a pas vu le Messager d’Allah (psl), il a vu l’orphelin d’Abou Taleb, s’il avait vu le Messager d’Allah (psl) le feu ne l’aurait pas brûlé. » Le sultan fut étonné par sa réponse, c’est-à-dire qu’en fait il ne l’a pas vu avec respect, honneur et croyance qu’il est le Messager d’Allah (psl), car s’il l’avait vu avec ce regard, le feu ne l’aurait pas brûlé, mais il l’a regardé avec mépris et la croyance qu’il n’est que l’orphelin d’Abou Taleb or cette vision ne lui a été d’aucun profit.
source : faydatidianiya.com
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