L’APIX SIGNE UN ACCCORD AVEC L’IFC POUR BOOSTER LA FILIÈRE MANGUE

L’APIX SIGNE UN ACCCORD AVEC L’IFC POUR BOOSTER LA FILIÈRE MANGUE

31 mai 2018 0 Par khalil
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Diass-Infos: Le directeur de l’Agence Sénégalaise pour la promotion des investissements et grands travaux (APIX), Mountaga Sy, et la directrice senior de la Société financière internationale (IFC), Ceyla Pazarbasioglu, ont signé, mercredi, à Dakar, un protocole d’accord destiné à accroître les investissements et la compétitivité de la filière mangue au Sénégal.
Financé par l’Agence internationale de développement des Etats-Unis (USAID), « cet important projet va couvrir l’ensemble du territoire national, mais plus particulièrement la région de la Casamance », a fait savoir Mountaga Sy.
L’objectif, a-t-il souligné, est de « générer 10,5 milliards de FCFA d’investissement dans le secteur de la mangue, afin de contribuer de manière significative à l’accroissement des revenus des petits producteurs et à la création massive d’emplois ».
Pour ce faire, « les acteurs de la filière mangue vont bénéficier de services de conseils répartis en six composantes », a renseigné le directeur de l’APIX.
Il va s’agir « d’appuyer la mise en œuvre d’outils de veille commerciale et de gestion des connaissances pour le secteur de la mangue (…) mais également, relever les défis de l’industrie de la mangue à travers un dialogue fructifiant, équilibré entre le public et le privé », a-t-il dit.
Dans le même sillage, a-t-il ajouté, l’APIX va en outre « renforcer les liens entre les petits producteurs de mangue et les opérateurs de marchés en créant des clusters dans la chaîne de valeur avec des synergies de mutualisation ».
Selon Mountaga Sy, à travers ce projet, l’APIX « contribuera considérablement aussi à appuyer les fournisseurs de services post-récolte et logistiques dans le secteur de la mangue et à promouvoir l’investissement privé dans l’industrie de la mangue ».
Revenant sur le choix porté sur la filière mangue, il a indiqué que sur une production annuelle estimée entre 120 mille et 150 mille tonnes de mangues, c’est uniquement 15 mille tonnes qui sont transformées ou exportées. « Une énorme perte pour notre économie locale », a-t-il déploré.
« Donc, il va falloir pour cette énorme potentialité, mais aussi la qualité de notre mangue, travailler à organiser la filière, en appui avec le travail déjà fait par le ministère du Commerce en la matière », a soutenu M. Sy.
Il a précisé par ailleurs que ce projet, « au-delà du secteur mangue, développera des analyses visant à mettre en évidence les dynamiques de marché et de production ainsi que les conditions de participation du secteur privé dans le secteur de l’agrobusiness ».