« Les populations souffrent et peinent à trouver une goutte d’eau pour s’hydrater. La population dans l’inquiétude tandis que les autorités locales restent bouches motus et cousues. Aucune action de la municipalité. A Sangué la bouteille de 20 litres est à 50fr et pour l’avoir il faut brader muscles et récipients. À Pout elle était à 100fr.
L’eau est devenue un fils rare dans les 2/3 des villages qui composent la commune. Les pistes reliant les villages sont embouteillées par des charrettes d’ânes remplies de bouteilles vertes jaunes et blanches. Cette recherche du liquide précieux est devenue une occupation quotidienne. Cher politique en cette période de ramadan et de saison sèche, tournez votre sensibilité un peu vers ces mamans ces enfants et animaux assoiffés. Diobass est la rivière qui alimente le pays en eau. Les puits ont tari et les forages servent aux autres régions. Si vraiment vous aimez le diobass monsieur le ministre vient faire un tour pour voir la situation. N’attendez pas encore les élections pour expliquer ou promettre.
Nous avons soif. Nous avons marre de cette situation assez et assez ».