Mondial 2018: un énorme Mexique fait tomber les champions du monde allemands
18 juin 2018Diass-Infos: Première déflagration au Mondial 2018! L’Allemagne, championne du monde en titre, s’est inclinée face au Mexique (1-0), dimanche à Moscou, pour son entrée dans la compétition. L’ailier du PSV Eindhoven Hirving Lozano (35e) a inscrit l’unique but de match pour créer la plus grosse surprise de la Coupe du monde russe devant le nul de l’Argentine de Lionel Messi face à l’Islande (1-1) la veille.
Contre une « Tri » (surnom de la sélection mexicaine) bien en place et portée par les milliers de supporters bouillants, les Allemands ont confirmé les faiblesses entrevues lors de leurs derniers matches de préparation : une équipe mal équilibrée laissant trop souvent ses défenseurs en position de un contre un et des attaquants impuissants à concrétiser les occasions qu’ils se créent.
Pour cette entrée en matière, le sélectionneur Joachim Löw avait pourtant misé sur l’expérience, en alignant dans le onze de départ huit des héros de 2014. Seuls les latéraux Kimmich et Plattenhardt, remplaçant au dernier moment de Jonas Hector grippé, et l’avant-centre Timo Werner n’étaient pas de l’aventure brésilienne.
« Les attaquants mexicains sont rapides, mobiles et techniques. Notre grand défi sera de les museler », avait annoncé Löw. L’analyse était bonne, mais les champions du monde n’ont pas trouvé la recette.
Le Brésil en huitièmes de finale ?
La veille du match, le sélectionneur colombien du Mexique avait annoncé le programme : « Notre rêve de gagner est plus grand que le respect pour l’Allemagne, cela a été notre devise cette semaine, il faut jouer pour l’amour de la victoire et non pas avec la peur de perdre ».
Le message est passé. Et ce que l’on sentait arriver arriva. À la 35e minute, les Mexicains chipent un ballon au milieu de terrain et jouent la transition à la vitesse de l’éclair. Hirving Lozano hérite du ballon dans la surface, efface le malheureux Özil qui avait suppléé Kimmich parti à l’attaque, et trompe Neuer d’un tir sec et placé. Sensation !
Les champions du monde ne restent évidemment pas les bras croisés. Et la deuxième période est une alternance de déferlantes allemandes sur le but d’Ochoa, et de contre-attaques fulgurantes qui font passer des frissons d’horreur dans le dos des supporteurs de la Mannschaft. Mais ni les uns ni les autres ne trouvent l’ouverture et les Mexicains peuvent jubiler au coup de sifflet final. La Mannschaft s’est compliqué la tâche d’entrée : en finissant 2e de sa poule, elle pourrait hériter d’un Brésil qui terminerait premier de la sienne en 8e de finale. RFI