PENURIE D’EAU DANS LE DIOBASS : «Les populations sont tristement laissées à leur sort par les détenteurs des ressources publiques tant au niveau local que central»

PENURIE D’EAU DANS LE DIOBASS : «Les populations sont tristement laissées à leur sort par les détenteurs des ressources publiques tant au niveau local que central»

4 juillet 2019 0 Par khalil
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Diass-Infos : Il est malheureux de le constater et écœurant de le dire mais les populations sont tristement laissées à leur sort par les détenteurs des ressources publiques tant au niveau local que central, ce qui explique le fait que cette situation d’eau empire crescendo. Il y’a une faillite totale de la notion de responsabilité, il faut oser le dire.

Ce problème n’a que trop duré et le calvaire qu’il engendre rend de plus en plus invivable le quotidien d’une bonne partie des populations du Jobaas à fortiori dans la zone centre. Les Jobaassois sont des sénégalais à part entière, utiles à l’État au même titre que les autres sénégalais et s’acquittant naturellement de leurs exigences de citoyens en tant que contribuables donc il faut davantage les considérer.

Toutefois, pour ce faire, il faut aussi que ces derniers sortent de leurs carapaces de passivité, de spectateurs stériles pour oser mettre à nu les problèmes qui plombent leurs conditions de vies et qui gangrènent le bon fonctionnement de la localité. Personne ne le fera à leur place car ils demeurent les seuls détenteurs du contrat social qui noue et dénoue les destinées politiques de ceux là appeler à présider au devenir de cette communauté. Il faut que les populations apprennent à donner de la valeur à leur souveraineté, il faut qu’ils exigent à se faire respecter pour que finissent les mesures circonstancielles en terme de solutions « taff yeunguel », à la veille de chaque élection, vis-à-vis des problèmes cruciaux dont ils souffrent et qui, en revanche, s’en vont grandissant notamment celui de l’eau, de l’électricité, de la santé, entre autres, comme si nous étions dans une spirale qui tourne au rythme d’un calvaire infernal.

L’eau au même titre que les besoins susmentionnés sont classés parmi les services sociaux de base inhérents à tout bien être et qui relèvent absolument de la responsabilité de l’État au nom des missions régaliennes auxquelles il est assigné. Pourtant la localité regorge d’innombrables ressources en eau, aujourd’hui exploitées au profit d’autres horizons, ce qui du reste, s’avère absurde et aberrant ! 
Il faut que les villages affectés s’organisent au plus vite possible à travers une large plateforme et qu’ils sortent massivement manifester leur désarroi pour dénoncer cette situation au vu et au su de tout le monde. C’est l’un des moyens qui me semble être le plus efficace à stimuler une réaction de l’autorité à la hauteur du problème pour une solution durable voire définitive. À défaut, on risque de prendre encore notre notre mal en patience. 
Dieu bénisse le Jobaas