« Il faut que nous nous préparions à une bataille rude. A nous d’imposer la candidature de Karim Wade », a-t-il dit lundi soir, au cours d’une rencontre avec les militants de Diourbel (centre) pour la vente des cartes devant précéder le renouvellement des instances de base du PDS.
« Nous sommes en train de faire le tour du Sénégal pour discuter avec les militants. Nous allons après cette tournée faire le point, programmer les évènements à venir », a indiqué Oumar Sarr.
Selon lui, le PDS ne peut « pas accepter qu’on refuse la candidature de Karim Wade’’ à la prochaine présidentielle. « Nous savons que le PDS doit avoir sa candidature, le PDS a sa candidature et le PDS présentera sa candidature à la prochaine élection présidentielle de février 2019 », a-t-il insisté.
« Karim Wade va revenir » du Qatar, où il s’est établi après avoir bénéficié d’une grâce présidentielle en 2016, suite à sa condamnation, le 23 mars 2015, à une peine de 6 ans de prison ferme et 138 milliards de francs CFA d’amende (210 millions d’euros) par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).
Karim Wade « s’est inscrit récemment » sur les listes électorales, si l’on en croit le coordonnateur national adjoint du PDS. « Nous allons nous préparer à l’accueillir (…) et nous ferons face quel que soit ce que cela peut nous coûter, parce que le Sénégal vaut mille sacrifices’’, a-t-il dit.
A quelque neuf mois de la présidentielle prévue en février 2019, une délégation du comité directeur du PDS était partie à la rencontre de la base pour la vente des cartes en vue du renouvellement des instances de la formation fondée par l’ancien président Abdoulaye Wade.
A cette occasion, les responsables du PDS ont par ailleurs invité leurs militants à aller retirer leurs cartes d’électeur, en leur recommandant d’éviter « tout achat de conscience ».
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