« A yaf touma, saafen wossa, plume de kiniabour binda ».
Vous l’avez fait , le Saafen l’a dit et la plume de Kiniabour l’a écrit.
Zale, au delà de l’affection commune que le Saafen nourrit envers l’équipe nationale, il avait le regard exclusivement tourné vers toi, son fils. Dans l’unité des cœurs et dans l’union des prières, il a aussi vécu sa CAN. Pendant ce temps, tu menais sans doute un combat intérieur, essuyant le front sur le terrain et juste pour donner forme à nos rêves inédits des nuits d’insomnie.Souris mon grand de ces souvenirs que j’ai évoqués dans cet épisode de ta vie qui n’a pas pris la fuite face au code de l’honneur.
Zale, n’as – tu pas à l’heure précise le sentiment immense d’être séparé des critiques ??? Si.
Ma réponse par l’affirmative n’est qu’un extrait de ta propre réponse et je te cite : « les critiques, ah c’est parce-que le Sénégal veut gagner rek ».
À travers ton option positive, tu as montré de la grandeur et un esprit de dépassement et c’était déjà suffisant pour te maintenir chevillé à nos cœurs.Pour l’honneur frère, tu n’as jamais abdiqué et cet honneur tu l’as défendu opiniâtrement.Ton courage a déclenché à ton insu une force pour combattre le découragement. Du coup, le rêve d’antan du peuple sénégalais, le Saafen y compris devient réalité dans les choix extrêmes et nous fait basculer dans la joie.Dans les méandres de l’espoir, tu as forgé ta personnalité et gagné légitimement ta place dans l’équipe, dans les cœurs et tiens toi bien, pour un sacre.
Zale, je me défoule librement sur les mots car c’est le Saafen qui te déroule le tapis rouge. Il n’y a pas eu de déception donc nos larmes n’expriment que notre joie.
Cette nouvelle page de ton histoire, de l’histoire du football sénégalais ne dérangera pas.
Je souffle.Tellement mon cœur piaffe de bonheur. Zale, les mêmes ancêtres, les mêmes cieux. La même terre, les mêmes traditions.Voilà en résumé la sève qui nous lie tous à notre Saafen.De cette essence commune, nous ne pourrons nous libérer sans nous dénaturer. Mais au delà de cet héritage culturel, une patrie à servir.
Acteur principal du sacre, tu as donné à ton saafen sa part de gloire.
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