VERS LA FIN DE LA GRÈVE : QUE DEVONS – NOUS ÉVITER POUR GARDER L’ASPECT MORAL DU COMBAT ?

Je cherche des fois à savoir si certaines publications approuvées dans les différentes pages qui regroupent des enseignants viennent très sincèrement de ces derniers.

D’un côté un langage vulgaire qui frise la morale et de l’autre une réflexion limitée qui laisse apparaître parfois de la haine.

Que dire des commentaires insultants sans fondement qui les alimentent et poignardent dans le dos.

Et pourtant, il se dit que nous sommes des éducateurs. Arrêtons d’être vulgaires et insolents envers les autres.

Nous pouvons donner nos points de vue librement sans fruster et sans insulter.

Personne n’avait souhaité la grève.

Elle a eu lieu, elle a été menée et sans aucun doute, aujourd’hui, demain, après demain ou d’ici quatre mille ans, elle va finir quoi qu’il advienne car elle ne peut pas être éternelle.

Maintenant, ceux qui nous représentaient à la table des négociations ont eu des approches différentes dans l’appréciation des résultats de la lutte et c’est tout à fait normal mais cela ne devrait pas se traduire par une colère déversée des uns sur les autres.

Personnellement, je fais partie de ceux qui pensent que cette grève tire à sa fin et je le souhaite vivement sans remords.

Si pour le « G2 », recourir à la base est une suite logique du processus , cela n’enlève en rien au « G5 » sa part de « VICTOIRE » dans cette lutte. Nous sommes tous des enseignants et par conséquent nous devons garder nos réflexions partisanes pour ne pas tuer l’aspect moral du combat.

#ISSA_SENE PROF AU CEM DE KINIABOUR.